Résumé

• A l’échelle internationale, l’activité économique se montre solide. Bien que plusieurs signaux soient généralement précurseurs
d’une récession (courbe des taux inversée, baisse des indices de confiance…), l’économie mondiale sait tirer son épingle du jeu.
En effet, elle a été essentiellement soutenue par la résilience de la consommation aux États-Unis, la sortie de l’Europe de la
crise énergétique hivernale et la réouverture de la Chine.

• L’inflation s’est, quant à elle, décélérée chez les principales puissances mondiales tout en restant à des niveaux élevés ; elle
s’élève à 5% aux Etats-Unis et 7% dans la Zone Euro. Face à cette configuration, la FED a déjà amorcé le ralentissement du
resserrement monétaire et la BCE ne devrait pas tarder à suivre.

• En Year-To-Date, les marchés boursiers internationaux ont certes signé sur une belle reprise mais ils ont connu des périodes
de perturbation, notamment en lien avec le stress sur les valeurs bancaires (Banqueroute des banques régionales aux EtatsUnis).

• Au Maroc, le contexte inflationniste est toujours d’actualité. Après avoir affiché 10% à fin février en glissement annuel,
l’Indice des Prix à la Consommation a évolué de 8% en mars, tiré principalement par les produits alimentaires. Certes, son
évolution est ralentie, mais les niveaux des prix restent, dans l’absolu, élevés.
Sur l’année 2023, la Banque Centrale table sur une évolution moyenne de l’inflation de 5,5%.
Quant à la croissance, elle devrait s’établir à 2,6% sur 2023 sur la base d’une année agricole meilleure que celle de 2022 et qui,
toutefois, reste inférieure à la moyenne historique.

• Le marché Actions n’a pas connu d’amples variations sur les dernières séances. Il semble intégrer les informations disponibles
actuellement dans les cours. A noter que les résultats annuels étaient plutôt en ligne avec les attentes du Marché ; un chiffre
d’affaires global en hausse et un résultat net global en baisse, pâtissant de l’amende subie par Maroc Télécom. Le marché
Actions demeure fragile avec des volumes transactionnels modestes.