Retour en haut de page

QUESTIONS D’ENTREPRENEURS


CHEMAOU MOHAMMED
DIRECTEUR GéNéRAL de BMCI Leasing

Quels sont les avantages du Crédit-bail Mobilier ?

Dans un contexte difficile, les entreprises hésitent parfois à renouveler leurs équipements professionnels.

Pour faciliter leurs investissements, BMCI Leasing propose des financements en crédit-bail mobilier qui permettent de bénéficier de conditions économiques privilégiées.

Ces financements couvrent le matériel habituellement financé en crédit-bail, depuis la flotte de camions jusqu’au parc de machinesoutils.

Le crédit-bail présente plusieurs avantages pour une entreprise.

Elle peut ainsi s’équiper d’un matériel sans mise de fonds initiale avec la possibilité d’en devenir propriétaire ultérieurement. Elle dispose alors d’un équipement dernier cri : engin de chantier, matériel agricole, avion, utilitaires, équipements médicaux, etc.

Les formalités administratives sont légères. Le crédit-bail mobilier permet un financement à 100 % (TTC) des matériels. C’est le créditbailleur qui finance la TVA liée à l’achat.

Pour sa part, l’entreprise règle la TVA afférente au loyer, avant de la récupérer au fil des déclarations de TVA. Ces loyers peuvent être constants, dégressifs ou spécifiques. Ils sont calibrés selon les possibilités de l’entreprise.



BENHAMMOU ABDELLAH
Directeur de BMCI NAJMAH

L’ouverture du Maroc aux banques participatives a permis de proposer aux PME une nouvelle voie de financement.

Quels sont les avantages pour cette catégorie d’entreprises ?

Dans le cadre réglementaire mis en place et les chantiers en cours, le Maroc confirme sa volonté de mettre en place un écosystème de la finance participative dans le but d’accompagner le développement économique du Royaume et de contribuer à l’inclusion financière.

Comparativement à l’activité de la banque classique, la finance participative se caractérise par :

  • L’intermédiation dans le financement et l’investissement (Capital risque).
  • Le mécanisme du taux de profit au lieu du taux d’intérêt.
  • La connexion à l’économie réelle dans la mesure où les transactions doivent être adossées à des actifs tangibles.
  • Une double gouvernance administrative et chariatique.
  • La diversité des contrats au lieu d’un contrat de crédit dans le cadre du conventionnel.
  • Un écosystème adapté à la nature d’activité (Takaful au lieu de l’assurance, Sukuk au lieu des BT, etc.).

Depuis le lancement du marché de la finance participative en mai 2017, l’écosystème dédié ne cesse de s’étoffer conformément aux orientations stratégiques définies pour cette jeune activité. En effet, l’intermédiation bancaire, moyennant 8 banques participatives (5 Filiales et 3 Fenêtres), est opérationnelle, sachant que les travaux sont en cours pour la mise en place du Takaful et du marché des capitaux. Ce dernier, a été caractérisé par la première émission des Sukuk souverains.

L’offre commerciale repose pour le moment sur le produit Mourabaha avec ses variantes Mobilière et Immobilière. Cette offre sera enrichie prochainement par les produits Salam et Istissna’a, destinés à financer respectivement un besoin en fonds de roulement et les biens nécessitant un processus de fabrication ou construction. La palette des produits participatifs s’étendra progressivement au capital-risque, moyennant Moucharaka et Moudaraba qui permettent d’asseoir des relations de partenariats entre la banque et ses clients.

L’ossature de l’offre participative propose aux PME des produits pour financer le besoin en fonds de roulement, les immobilisations et les équipements. Sur le plan fiscal, l’État a fourni des efforts louables pour aligner les produits de la finance participative par rapport à leurs équivalents de la finance conventionnelle.

Contacts & Aide